« Je milite pour la radio numérique », a déclaré Jean-Luc Hees le PDG de Radio France.
A contre sens donc par rapport aux autre grandes radios privées qui elles sont plutôt du style à freiner la diffusion numérique qui pour eux et bien trop couteux, le projet radio numérique a reçu un grand soutien de Radio France et de son PDG.
« C’est vrai qu’elle nécessite des investissements importants. Mais elle sera gratuite pour l’auditeur, et permettra d’étendre la couverture, avec un coût de diffusion deux fois moins élevés à terme », ce qui pourrait réduire le montant occasionné par les radios publiques de 70-80 millions à environs 40 millions.
» la radio numérique offre que des avantages pour une activité de service public » a t’il déclaré sur fait que celle ci évite également de laisser le choix des programmes diffusés à un opérateur télécoms, ce qui est le cas de la radio sur mobile.
Il a toutefois admis que « l’Etat ne ‘est pas encore déterminé dans un sens ou dans l’autre, mais si le passage au numérique est inscrit dans la loi ».
Par ailleurs, le PDG a indiqué que son cahier des charges en matière de publicité devrait finalement rester inchangé. « Initialement, je pensais élargir le cahier des charges » pour obtenir de nouvelles recettes sans demander plus aux finances publiques. « Mais cela n’a pas rencontré un écho très favorable, car cela aurait pris des ressources publicitaires à la presse. J’ai donc un peu évolué sur le sujet ».
Le PDG, nommé il y a un an par Nicolas Sarkozy, a « juré » n’avoir reçu aucune intervention de l’Elysée ou du gouvernement.
Il s’est dit « très satisfait » de l’évolution de France Info, dont « l’érosion a été arrêtée », malgré un repositionnement « très risqué ». Mais « aucune décision n’est prise » sur le maintien à la rentrée de Stéphane Guillon. Une inflexion dans le discours de lui qui affirmait aux députés il y a un an qu’il « ne mettrait pas à la porte » l’encombrant humoriste.
source: latribune.fr