Cette disposition, prévue par la loi relative à la communication audiovisuelle de février 2009, aura un impact très restreint. Du moins dans un premier temps. « Il ne doit pas y avoir plus de deux références actuellement disponibles sur le marché et concernées par cette obligation [la Fnac en ligne commercialise un unique modèle, NDLR], reconnaît Bernard Heger, délégué général du Simavelec, un syndicat de fabricants. La grosse échéance est prévue dans deux ans ».
Le 1er septembre 2012, cette disposition s’étendra en effet à tous les récepteurs neufs, à l’exception des autoradios, pour lesquels un sursis d’un an est prévu. Un label permettra de distinguer les équipements conformes.
Un feuilleton qui n’en finit plus, reste à savoir si les diffuseurs, eux, seront prêts. Car le chantier de la radio numérique n’en finit plus d’être reporté. Le 29 juin dernier, le ministère de la Culture confiait à David Kessler (ancien directeur délégué de Radio France) une énième mission sur le sujet, afin de « réexaminer les conditions dans lesquelles la radio numérique répondra aux attentes des auditeurs, des éditeurs et des industriels, tout en prenant en compte l’impératif de maîtrise des comptes publics ».
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