Le lancement de la radio numérique terrestre (RNT) à Paris, Marseille et Nice est désormais envisagé pour la mi-2010 et non plus pour la noël 2009 comme initialement prévu, reconnait le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).
Ce glissement du calendrier était attendu par bon nombre d’observateurs étant donné les difficultés techniques et opérationnelles qui jalonnent la mise en place de la RNT, annoncée de longue date.
Visant à améliorer la qualité de réception de la radio, la RNT donnera également à l’auditeur accès à des données associées à l’émission qu’il est en train d’écouter et fournira des fonctions nouvelles, comme l’enregistrement et le retour en arrière.
« Les autorisations sont prêtes », a déclaré lors d’une conférence de presse Rachid Arhab, membre du CSA, ajoutant qu’il restait à mettre en place la société de multiplexes qui diffusera les programmes sur les trois premières zones de déploiement de la RNT, puis laisser le temps aux opérateurs choisis d’être prêts techniquement.
Inquiétude des petites stations
« Cela nous mènera, je pense, en milieu d’année prochaine, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter, mais j’ai appris à me méfier des dates. »
Le CSA avait retenu en mai dernier 55 projets pour Paris, 41 pour Marseille et 40 pour Nice. Aux côtés des radios FM qui bénéficient d’un droit prioritaire, figurent de nouveaux projets comme RTL L’Equipe, LCI Radio (groupe TF1), Jazz Radio et R2O (destinée aux enfants) sur les trois zones et Europe 1 Sport (Lagardère) pour Marseille et Nice.
« Ce que nous n’avions pas prévu, c’est que la crise des recettes publicitaires, notamment dans le secteur de la radio, fasse qu’on ne sait plus très bien quelle est la vitesse de dynamisme des différents acteurs », a dit Rachid Arhab.
Le CSA réunira au début du mois de novembre les opérateurs de radio, les fabricants, les diffuseurs techniques et des représentants des ministères de la Culture et de l’Economie.
« La radio numérique ne pourra se faire que si un jour on ouvre le débat de l’extinction de ce qui se fait en analogique, a également souligné Rachid Arhab. Ce chantier, (…) chaque fois qu’on creuse, nous permet de découvrir des fondations intéressantes. »
Le passage au numérique inquiète les petites stations locales et/ou associatives, qui craignent de disparaître purement et simplement à cette occasion. Certaines se sont regroupées au sein du collectif Radios en lutte, une « coordination de médias à but non lucratif ».
Source : 01net.com
Bonjour,
je viens de lire un article paru sur la revue « Radio CB Connection » qui parle bien de la radio numérique, mais qui veux dire tout ce qui est radio.
Donc dans les dix ans, il faudra changer la totalité de ses récepteurs radio: Poste à transistors, radio réveils, auto-radio (à ce sujet bonjour pour ceux qui ont un poste intégré à sa voiture neuve et dont l’affichage est à part), et vos montres radio pilotées, etc….
Ça va vous couter cher
Bonjour,
J’avais un doute que c’était un rapport avec le faite que c’était coûteux l’installation et la mise en service de la RNT, j’ai un récepteur RNT il y a aucune station et même dans une grande ville. Chez-moi il y a deux nouvelles radios (tous frais de 2014) non seulement c’est diffusé en analogique et en plus d’une qualité médiocre. Une donc c’est une radio animé par le collège nommé « Tavan FM 100.7 » sur http://www.clg-tavan.ac-aix-marseille.fr/spip/spip.php?article168 et l’autre « Radio Campus Avignon » sur http://www.avignonetudiants.fr/. En radio numérique en entend aucun bruit de fond, pas un moindre grésillement, pas un moindre crash, un avantage qui n’est pas le cas avec FM. Non seulement ils ne vont pas diffuser en numérique qui est nettement mieux pour avoir une restitution du son (sans perte) à partir du secteur où a lieu la diffusion aux récepteurs radios car cela doit leurs coûter chers et en plus qu’ils auraient aucun auditeur qui les écouterait (en RNT) à pars moi et d’ailleurs même sur FM j’ai l’impression d’être le seul à les écoutés. Avec une radio numérique (RNT) en pourra avoir des milliers de choix (si les émetteurs les diffusent) pour seulement de 30€ à 150€ (par client) qui n’est pas le même tarif pour l’installation des émetteurs qui seront réservé pour la totalité des personnes couvert par la portée du signal (émis par l’émetteur).