L’ambition d’Onde Numérique est de devenir le Canalsat de la radio. Cette société Toulousaine a été Fondée en juillet 2009 et veut proposer un bouquet de radios numériques avec abonnement. Un pari certainement pas facile à gagner vu que la gratuité des radios étant largement ancrée dans nos habitudes de consommation depuis des générations.
WorldSpace, le service mondial de radio numérique par satellite, a fait faillite en 2009. Mais le PDG d’Onde Numérique, Franz Cantarano, est optimiste : « Les modèles payants à l’échelle mondiale ou européenne, avec le même contenu partout, sont voués à l’échec. A l’échelle nationale, ils sont viables. Le service Sirius XM, outre-Atlantique, a gagné plus de 22 millions d’abonnés. » Onde Numérique avec ses15 partenaires ont conclu des accords pour former un bouquet de 63 radios, dont 7 sont des stations reprises de Radio France, 4 des émanations de grandes radios, 9 des thématiques parlées et 43 des stations thématiques musicales. Toutes ont accepté de diffuser des programmes en continu sans la moindre publicité.
Autre avantage : en 2009 un brevet a été déposé pour l’interactivité des stations musicales, qui permet à l’auditeur de revenir en arrière ou de passer au morceau suivant.
Des 2013 vous pourrez vous abonner pour environ 12 euros mensuel. Le service sera accessible à domicile, grâce à un récepteur connecté par Wi-Fi à la box internet, ainsi que sur votre smartphone 3 G. Ce récepteur fabriqué par la société Goobie sera compatible avec la future radio numérique terrestre. Son prix s’échelonnera entre 70 et 200 euros. Pour les véhicules, une diffusion combinant satellite et réseau hertzien au standard européen ESDR pourrait voir le jour en 2014, si la start-up, en concurrence avec le projet Mediamobile de TDF, obtient le feu vert du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Elle espère d’ici à dix ans conquérir 4 millions d’abonnés.